évolution dans l'abbatage
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bingo
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didi 58
baba
pti nikos
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Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
j'ai edité nikos
il y a une expé sur un abbatoir mobile en bourgogne
il y a une expé sur un abbatoir mobile en bourgogne
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
Perso ça me va. L'animal est moins stressé que si il fallait le transporter et je pense que le travail est mieux fait qu'a l’abattoir à la chaine, pas de "cadence" à tenir.
pti nikos- Agrinaute hors compétition
- Age : 35
Re: évolution dans l'abbatage
je suis partagé, ok pour le stress, mais ma ferme est un lieu de naissance, pas un lieu de mort et c'est une chose pour laquelle j'ai énormément de culpabilité depuis toujours.
baba- Agrinaute hors compétition
- Age : 46
Re: évolution dans l'abbatage
culpabilité d'un côté et coût du systéme d'un autre
didi 58- Agrinaute d'or
- Age : 62
Re: évolution dans l'abbatage
Je rejoins Baba
Et:
Quid du devenir de la carcasse après abattage ?
Comment gérer le sanitaire quand on balade un camion de ferme en ferme ?
Quel coût ? Et si sur coût qui le paie ?
Et bien d'autres interrogations
Et:
Quid du devenir de la carcasse après abattage ?
Comment gérer le sanitaire quand on balade un camion de ferme en ferme ?
Quel coût ? Et si sur coût qui le paie ?
Et bien d'autres interrogations
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
ben la carcasse va a l'abbatoir... ou l'abbatoir est dans le camion...
il y a plusieurs sytemes. en bourgogne c'est un abbatoir complet.
il existe aussi des projets pour des cages d'abbatage mobile qui elles doivent ensuite emmené la carcasse a l'abbatoir.
je trouve justement qu'assumer cette mort qui est inherente a notre travail d'eleveurs est un bon point. mais je conçois que ce n'est pas simple
il y a plusieurs sytemes. en bourgogne c'est un abbatoir complet.
il existe aussi des projets pour des cages d'abbatage mobile qui elles doivent ensuite emmené la carcasse a l'abbatoir.
je trouve justement qu'assumer cette mort qui est inherente a notre travail d'eleveurs est un bon point. mais je conçois que ce n'est pas simple
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
C'est une idée qui vaut le coup d’être étudiée pour les elevages eloignés des abattoirs... La coop avec qui je travaille en moutons travaille en deux temps depuis quelques temps .. on ramasse les agneaux/ brebis de réforme chez les eleveurs , la coop les parquent une journée avec boisson et fourrage avant de les emmener à l'abbatoir à qq km... Le stress du tranport sur des long parcours, c'est des animaux déhydratés et fatigués..
vivanden- Agrinaute hors compétition
- Age : 40
Re: évolution dans l'abbatage
pour moi aujourd'hui les histoires d'abbatage que on voit pour faire le BUZZ c'est avant tout la responsabilité des abbatoires et de leurs administrations
si il y a des loupés c'est pour la simple raison qu'ils ne veulent pas payer des gens capables et formé pour faire les abbatages ....
pour avoir deja vu un pro faire ca ne dur normalement meme pas un seconde, y'a meme pas le temps de faire ouff
si il y a des loupés c'est pour la simple raison qu'ils ne veulent pas payer des gens capables et formé pour faire les abbatages ....
pour avoir deja vu un pro faire ca ne dur normalement meme pas un seconde, y'a meme pas le temps de faire ouff
bingo- Agrinaute hors compétition
- Age : 36
Re: évolution dans l'abbatage
Tu as peut être raison.. Concernant le contrôle veto, comment ça se passe sur l'abattoir mobile ?
vivanden- Agrinaute hors compétition
- Age : 40
Re: évolution dans l'abbatage
bingo a écrit:pour moi aujourd'hui les histoires d'abbatage que on voit pour faire le BUZZ c'est avant tout la responsabilité des abbatoires et de leurs administrations
si il y a des loupés c'est pour la simple raison qu'ils ne veulent pas payer des gens capables et formé pour faire les abbatages ....
pour avoir deja vu un pro faire ca ne dur normalement meme pas un seconde, y'a meme pas le temps de faire ouff
seulement je vois les choses un peu differemment.
je deteste l'hyper specialisation sociétale.
le naisseur d'un coté, l'eleveur ensuite puis l'engraisseur. puis l'abatteur. puis la maturation. puis le boucher. puis le vendeur de viande ou le transformateur, puis le consommateur.
donc quand un abattoir a des soucis de gestion, c'est aussi que les eleveurs ont fermé les yeux...
quand les consommateurs aujourd'hui se plaignent, il est fréquemment mis en avant par le milieu agricole que c'est leurs fautes car ils se sont éloignés de ce lien a leurs nourriture.
je pense qu'on peut etre accusés bientot pareil si l'on perd trop un lien...
ce qui revient a la culpabilité de baba plus haut.
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
vivanden
dans les petits abattoirs, ils ne sont pas forcement present tous les jours.
mais ça se passe pareil que dans un abatoir je pense, ils doivent avoir acces et facilement pour faire leurs travails
dans les petits abattoirs, ils ne sont pas forcement present tous les jours.
mais ça se passe pareil que dans un abatoir je pense, ils doivent avoir acces et facilement pour faire leurs travails
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
le probleme c'est les normes tjrs les normes qui obliges a une professionnalisation des différents secteurs d'activités et a des équipements qui ne peuvent etre rentabilisés que en augmentant la cadence
et pour payer ces équipement ou pour garder une marge confortable et le pouvoir de payer les improductifs on a baissé la qualité de la main d'oeuvre
dans les abattoirs chacun sait couper le morceau pour lequel il a été formé mais plus personne ne saurait abbattre un animal de A a Z dans les regles de l'art ....
perso je connais encore quelques rares personnes capable et je n'en dirait pas plus en publique
et je ne parles meme pas des filieres tout autour a faire vivre ... entre les abats, le gras, les cuirs
et pour payer ces équipement ou pour garder une marge confortable et le pouvoir de payer les improductifs on a baissé la qualité de la main d'oeuvre
dans les abattoirs chacun sait couper le morceau pour lequel il a été formé mais plus personne ne saurait abbattre un animal de A a Z dans les regles de l'art ....
perso je connais encore quelques rares personnes capable et je n'en dirait pas plus en publique
et je ne parles meme pas des filieres tout autour a faire vivre ... entre les abats, le gras, les cuirs
bingo- Agrinaute hors compétition
- Age : 36
Re: évolution dans l'abbatage
pour ce qui est de la vision plus globale sur la maitrise de la naissance jusqu'au consommateur ok sur le papier c'est le top
mais il faut avoir les moyens humains pour le faire et l'envie d'avoir une dizaine de casquettes
c'est un gouffre en temps pris individuellement
pour y avoir réfléchis et sondé un peu autour de moi
beaucoup de consommateur ont de bonne idées et sont outrés de voir certaines vidéo choc
mais la plupart ne sont pas pres a adapter leurs facon de consommer pour bien manger
c'est tellement simple de prendre la viande de la semaine sous vide au hypermarché du coin et de vivre de loisirs a flux économique tendu
que personne n'est capable d'acheter de la viande pour mettre 6mois au congel a moins de leurs faire un credit a la conso
hors quel agriculteur peut se permettre de faire l'épicerie aujourd'hui ? sur un bovins faut 4 a 6 clients pas plus soit en gros 500 a 700€ a sortir ..... c'est presque infaisable
mais il faut avoir les moyens humains pour le faire et l'envie d'avoir une dizaine de casquettes
c'est un gouffre en temps pris individuellement
pour y avoir réfléchis et sondé un peu autour de moi
beaucoup de consommateur ont de bonne idées et sont outrés de voir certaines vidéo choc
mais la plupart ne sont pas pres a adapter leurs facon de consommer pour bien manger
c'est tellement simple de prendre la viande de la semaine sous vide au hypermarché du coin et de vivre de loisirs a flux économique tendu
que personne n'est capable d'acheter de la viande pour mettre 6mois au congel a moins de leurs faire un credit a la conso
hors quel agriculteur peut se permettre de faire l'épicerie aujourd'hui ? sur un bovins faut 4 a 6 clients pas plus soit en gros 500 a 700€ a sortir ..... c'est presque infaisable
bingo- Agrinaute hors compétition
- Age : 36
Re: évolution dans l'abbatage
Quelque part, toutes les normes sanitaires sont bien pratiques pour avoir une raison de ne pas pouvoir s'occuper soi même de ces choses.
Au delà, celui qui s'engage dans un système d'abattage à domicile sera bien obligé d'avoir à disposition non pas une mais peut être bien deux voire trois chambres froides distinctes; une pour le ressuyage et une pour la carcasse découpée. Il n'est pas concevable que le véhicule abattoir comporte une chambre froide de ressuyage et reste immobilisé sur une ferme le temps que le bestiaux refroidisse et on ne fait pas ressuyer dans un emplacement qui sert à la viande découpée; ce qui exclu par exemple la location d'une camionnette frigo pour réaliser le ressuyage ou le transport d'un animal entre l'abattoir mobile et une chambre froide.
Et pareil ensuite pour la découpe. La salle de découpe est quasi impérative.
Au delà, celui qui s'engage dans un système d'abattage à domicile sera bien obligé d'avoir à disposition non pas une mais peut être bien deux voire trois chambres froides distinctes; une pour le ressuyage et une pour la carcasse découpée. Il n'est pas concevable que le véhicule abattoir comporte une chambre froide de ressuyage et reste immobilisé sur une ferme le temps que le bestiaux refroidisse et on ne fait pas ressuyer dans un emplacement qui sert à la viande découpée; ce qui exclu par exemple la location d'une camionnette frigo pour réaliser le ressuyage ou le transport d'un animal entre l'abattoir mobile et une chambre froide.
Et pareil ensuite pour la découpe. La salle de découpe est quasi impérative.
bucheron- Agrinaute d'or
- Age : 50
Re: évolution dans l'abbatage
quand une voiture est cité dans la opresse pour une avarie, est ce que le petit fabricant de capteur electronique vient s'insurger de cette attaque??
on est schyzophrene alors...
c'est une autre approche des choses surtout.*
l'agri qui fait de l'epicerie a la vente, il l'a inclus dans sa reflexion de systeme.
je ne parle pas de gerer forcement toute la filiere. je dis juste que s'occuper du maillon suivant qu'est l'abatteur est important.
pour les normes, elles sont souvent surtout un pretexte...
on est schyzophrene alors...
c'est une autre approche des choses surtout.*
l'agri qui fait de l'epicerie a la vente, il l'a inclus dans sa reflexion de systeme.
je ne parle pas de gerer forcement toute la filiere. je dis juste que s'occuper du maillon suivant qu'est l'abatteur est important.
pour les normes, elles sont souvent surtout un pretexte...
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
?
Faire de l'abattage à la ferme sans ensuite faire de la vente directe?
Faire de l'abattage à la ferme sans ensuite faire de la vente directe?
bucheron- Agrinaute d'or
- Age : 50
Re: évolution dans l'abbatage
oui bucheron, il existe des cages d'abattage mobile lié avec un abattoir...
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
Je sors du débat qualité/tuerie et tout le reste. Pour ma part, j'ai un autre problème en tant qu'engraisseur spécialisé sur un troupeau plus conséquent que des naisseurs.
J'ai régulièrement des traumas dont l'issue est bien souvent inéluctable car bien difficile de redresser l'animal, surtout avec le peu de marge par animal.
Jusqu'à mi 2018, une patte cassée ou un hématome dans les reins n'engendrait pas la perte totale de l'animal. On déclenchait un abattage d'urgence. On emmenait l'animal dans une camionnette après vérification par le véto que c'était bien un problème de casse et non autre chose. Quelques kilo de saisie sur la partie abimé et tout se passait bien.
Désormais, on ne peut plus transporter un animal si il ne peut monter de lui même dans le transport et tenir parfaitement sur ses 4 pattes.
Résultat, maintenant, on espère que les animaux vont se remettre. Alors on attend. On les nourrient et les abreuvent au seau. Pendant ce temps, malheureusement, ces animaux continuent de souffrir. Et finalement, on finit bien souvent par devoir les euthanasier. Alors qui gagne quoi dans l'affaire ??? C'est un pur scandale. On perd 400kg de viande parfaitement consommable. Donc on ne va pas dans le sens de nourrir la planète. L'animal souffre. Donc les assocs de protection des animaux peuvent s'insurger qu'on ne prend pas soin de nos animaux. Et pour nous éleveurs. On perd tout. Non seulement l'argent de la bête, mais aussi notre dignité qui est de prendre soin de nos animaux, et pas de les regarder chaque jour souffrir.
Donc au final, pour revenir sur le sujet précis, les abattoirs d'urgences deviennent indispensable à la filière élevage pour la maintenir à flot. Sans eux, les engraisseurs vont tous arrêter. Donc les naisseurs arrêtent...
Par contre, ça ne doit pas être une généralité. Une opportunité, de l'occasionnelle
J'ai régulièrement des traumas dont l'issue est bien souvent inéluctable car bien difficile de redresser l'animal, surtout avec le peu de marge par animal.
Jusqu'à mi 2018, une patte cassée ou un hématome dans les reins n'engendrait pas la perte totale de l'animal. On déclenchait un abattage d'urgence. On emmenait l'animal dans une camionnette après vérification par le véto que c'était bien un problème de casse et non autre chose. Quelques kilo de saisie sur la partie abimé et tout se passait bien.
Désormais, on ne peut plus transporter un animal si il ne peut monter de lui même dans le transport et tenir parfaitement sur ses 4 pattes.
Résultat, maintenant, on espère que les animaux vont se remettre. Alors on attend. On les nourrient et les abreuvent au seau. Pendant ce temps, malheureusement, ces animaux continuent de souffrir. Et finalement, on finit bien souvent par devoir les euthanasier. Alors qui gagne quoi dans l'affaire ??? C'est un pur scandale. On perd 400kg de viande parfaitement consommable. Donc on ne va pas dans le sens de nourrir la planète. L'animal souffre. Donc les assocs de protection des animaux peuvent s'insurger qu'on ne prend pas soin de nos animaux. Et pour nous éleveurs. On perd tout. Non seulement l'argent de la bête, mais aussi notre dignité qui est de prendre soin de nos animaux, et pas de les regarder chaque jour souffrir.
Donc au final, pour revenir sur le sujet précis, les abattoirs d'urgences deviennent indispensable à la filière élevage pour la maintenir à flot. Sans eux, les engraisseurs vont tous arrêter. Donc les naisseurs arrêtent...
Par contre, ça ne doit pas être une généralité. Une opportunité, de l'occasionnelle
sax51- Agrinaute d'argent
- Age : 43
Re: évolution dans l'abbatage
ce que tu dis SAX51 est un probleme certe mais si ca représente autant un soucis comme tu le dis c'est que tu dois avoir un probleme ailleurs
pour ma part j'ai jamais eu de saisie totale sur un jeune bovin jusqu'a aujourd'hui
et le probleme du jeune bovin c'est de ne pas avoir de marché en France pour cette viande qui va principalement a l'export
ce qui me fait douter aujourd'hui de l'avenir de cette production en france quand on voit le prix que les étrangers sont prets a mettre pour les broutards francais !!
pour ma part j'ai jamais eu de saisie totale sur un jeune bovin jusqu'a aujourd'hui
et le probleme du jeune bovin c'est de ne pas avoir de marché en France pour cette viande qui va principalement a l'export
ce qui me fait douter aujourd'hui de l'avenir de cette production en france quand on voit le prix que les étrangers sont prets a mettre pour les broutards francais !!
bingo- Agrinaute hors compétition
- Age : 36
Re: évolution dans l'abbatage
+1 avec @sax
Cà devient du n'importe quoi ,de tout temps on a abattu les animaux bléssés pour essayer de les valoriser mais aujourd'hui aucun abbattoir ne veux se donner la peine pour çà donc on euthanasie à tout va sans s'occupper pour le coup du bien-être animal
Cà devient du n'importe quoi ,de tout temps on a abattu les animaux bléssés pour essayer de les valoriser mais aujourd'hui aucun abbattoir ne veux se donner la peine pour çà donc on euthanasie à tout va sans s'occupper pour le coup du bien-être animal
pitafe- Agrinaute hors compétition
- Age : 55
Re: évolution dans l'abbatage
ça depends surtout des abattoirs il me semble, et du zele de certaines personnes.
Invité- Invité
Re: évolution dans l'abbatage
tu as tout dit, j'avais une génisse qui était déhanché , elle marchait sur 3 pattes depuis toute petite, quand elle a commencé à peiner, j'ai demander à ce qu'on la fasse abattre, il a commencé par falloir une lettre du véto pour dire ce qu'elle avait ; puis ensuite, il y a eu tout un tas de prétexte, elle boite , l214,le cout du transport (petit camion)...j'ai fini par la faire euthanasierpitafe a écrit:+1 avec @sax
Cà devient du n'importe quoi ,de tout temps on a abattu les animaux bléssés pour essayer de les valoriser mais aujourd'hui aucun abbattoir ne veux se donner la peine pour çà donc on euthanasie à tout va sans s'occupper pour le coup du bien-être animal
un voisin , un veau de lait qui avait été amputé à la naissance abattu pour sa conso personnel :euthanasier, trop de risques pour le consommateur ... ça a failli finir mal
rlt- Agrinaute d'or
- Age : 57
Re: évolution dans l'abbatage
Idem ici, une patte cassée sur un broutards, on oublie... Euthanasier un cette année, le 2nd en 5 ans qui se casse une patte mais le 1er avait pu être consommé.
Valtra des Mauges- Agrinaute d'or
- Age : 31
Re: évolution dans l'abbatage
Il n'y a pas de braconniers par chez vous?
Quand je lis vos témoignages, je ne peux pas m'empêcher de penser aux éleveurs qui retrouvent certaines de leurs bonnes bêtes en morceaux détachés (enfin juste une partie) dans les parcs....
Ca va bien finir par arriver avec ces sottises.
Quand je lis vos témoignages, je ne peux pas m'empêcher de penser aux éleveurs qui retrouvent certaines de leurs bonnes bêtes en morceaux détachés (enfin juste une partie) dans les parcs....
Ca va bien finir par arriver avec ces sottises.
bucheron- Agrinaute d'or
- Age : 50
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