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News économie et marchés agricoles
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Re: News économie et marchés agricoles
forbo17 a écrit:
Une lumiere vient de s'allumer dans mon cerveau !![]()
Ces chiffres totalisant les surfaces, ne distinguent pas les surfaces conventionnelles des surfaces bio, n'est ce pas ?
Quand on annonce 5 millions d'ha de blé tendre en france, c'est "y compris le blé bio" ?
Et pareil pour les rendements ?
75 qx de moyenne france pour 1 ha de blé, c'est "y compris le bio ? "
Avec un obejectif de 15 % de SAU bio pour 2022, il va falloir apprendre à lire entre les lignes de ce tableau, non ?![]()
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Re: News économie et marchés agricoles
sans vouloir mettre le brin, les surfaces STH ( toujours en herbe, je suppose ) bénéficie ou bénéficiait de la prime BIO pendants 5 ans à 300 €/ha ?amDBs9 a écrit:
- Spoiler:
forbo17 a écrit:
Une lumiere vient de s'allumer dans mon cerveau !![]()
Ces chiffres totalisant les surfaces, ne distinguent pas les surfaces conventionnelles des surfaces bio, n'est ce pas ?
Quand on annonce 5 millions d'ha de blé tendre en france, c'est "y compris le blé bio" ?
Et pareil pour les rendements ?
75 qx de moyenne france pour 1 ha de blé, c'est "y compris le bio ? "
Avec un obejectif de 15 % de SAU bio pour 2022, il va falloir apprendre à lire entre les lignes de ce tableau, non ?
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Pierre31- Agrinaute hors compétition
- Age : 49
Re: News économie et marchés agricoles
non pourquoi??
130 il me semble ou moins selon ce que c'est
130 il me semble ou moins selon ce que c'est
Invité- Invité
Re: News économie et marchés agricoles
Ok, pour savoir ou va notre argent !!marindodouce 29 a écrit:non pourquoi??
130 il me semble ou moins selon ce que c'est
J’aurais trouvé exagéré 300 E/ha pour un truc toujours en herbe. Et au vue du nombre d'hectares converti j'aurais trouvé cela normal.
Pierre31- Agrinaute hors compétition
- Age : 49
Re: News économie et marchés agricoles
FOUZIA SMOUHI, DIRECTRICE GENERALE DE CEREVIA
« Nous vivons une situation de crise »
Publié le 18/04/2018 par Aude Bressolier
L’union de commercialisation Cérévia commercialise chaque année trois millions de tonnes de céréales collectées par six coopératives(1) de Bourgogne-Franche-Comté et de Rhône-Alpes-Auvergne. Une activité qui subit de plein fouet les conséquences de la grève SNCF. Explications avec sa directrice générale, Fouzia Smouhi.
Habituellement, quelle est la part du fret ferroviaire dans votre logistique et comment est-il aujourd’hui affecté par la grève SNCF ?
Chez Cérévia, nous livrons nos céréales aussi bien par camions, que par bateaux depuis notre terminal de Fos-sur-Mer, que par trains. Le train est, par exemple, utilisé pour livrer les Grands Moulins de Strasbourg, les Grands Moulins de Paris, des clients dans l’Est mais aussi en Italie ou en Suisse. Chaque année, ce sont plus de 700 trains que nous affrétons.
Concrètement, depuis le début de la grève, un train sur deux n’a pas pu partir, soit 30 trains en seulement deux semaines. L’impact est vraiment important, et il faut savoir que quand on parle de deux jours de grève, dans la réalité, cela se traduit par quatre jours de non-exécution.
Quelles sont les solutions alternatives qui s’offrent à vous ?
Le camion est aujourd’hui la seule alternative. Le problème est que la flotte n’est pas assez importante et que la demande explose car de nombreuses entreprises subissent les conséquences de cette grève. Donc, dans les faits, nous n’avons pas toujours de solution pour pallier l’absence de trains.
Avez-vous pu chiffrer les conséquences économiques de la grève pour votre activité ?
Il faut savoir que, quand nous avons la « chance » de trouver des camions pour remplacer un train, la facture de transport augmente de 30%. Si nous ne trouvons pas de solution et que nous ne pouvons donc pas livrer nos clients, les pénalités s’élèvent à 18 voire 30 euros la tonne. À ce jour, la facture est déjà de 700 000 euros. Et elle va forcément avoir un impact direct sur les revenus des agriculteurs. Nous vivons vraiment une situation de crise. Et encore, nous n’avons pas chiffré les éventuels reports de stocks en fin de campagne…
Les conséquences ne sont pas seulement économiques ?
En effet, elles sont aussi environnementales puisque pour remplacer un train, il faut 44 camions. Mais notre inquiétude porte surtout sur nos parts de marché. Quand la France fait grève, les autres pays concurrents ne la font pas. Nos clients ne vont pas nous attendre. Si la situation continue, ils vont aller chercher leurs céréales ailleurs, dans des pays où la marchandise est disponible et dont le coût de production est beaucoup moins élevé que chez nous. Déjà que nous souffrions d’un manque de compétitivité à l’export, cette grève, si elle se poursuit comme prévu, aura de graves conséquences sur nos entreprises et sur les agriculteurs. Il faudrait savoir si le fret ferroviaire est au service de l’économie du pays et des territoires ou s’il est là pour la plomber…
(1) Dijon Céréales, Coopérative Bourgogne du Sud, Interval, Terre Comtoise, Terres d’Alliances et Coopérative Dauphinoise
« Nous vivons une situation de crise »
Publié le 18/04/2018 par Aude Bressolier
L’union de commercialisation Cérévia commercialise chaque année trois millions de tonnes de céréales collectées par six coopératives(1) de Bourgogne-Franche-Comté et de Rhône-Alpes-Auvergne. Une activité qui subit de plein fouet les conséquences de la grève SNCF. Explications avec sa directrice générale, Fouzia Smouhi.
Habituellement, quelle est la part du fret ferroviaire dans votre logistique et comment est-il aujourd’hui affecté par la grève SNCF ?
Chez Cérévia, nous livrons nos céréales aussi bien par camions, que par bateaux depuis notre terminal de Fos-sur-Mer, que par trains. Le train est, par exemple, utilisé pour livrer les Grands Moulins de Strasbourg, les Grands Moulins de Paris, des clients dans l’Est mais aussi en Italie ou en Suisse. Chaque année, ce sont plus de 700 trains que nous affrétons.
Concrètement, depuis le début de la grève, un train sur deux n’a pas pu partir, soit 30 trains en seulement deux semaines. L’impact est vraiment important, et il faut savoir que quand on parle de deux jours de grève, dans la réalité, cela se traduit par quatre jours de non-exécution.
Quelles sont les solutions alternatives qui s’offrent à vous ?
Le camion est aujourd’hui la seule alternative. Le problème est que la flotte n’est pas assez importante et que la demande explose car de nombreuses entreprises subissent les conséquences de cette grève. Donc, dans les faits, nous n’avons pas toujours de solution pour pallier l’absence de trains.
Avez-vous pu chiffrer les conséquences économiques de la grève pour votre activité ?
Il faut savoir que, quand nous avons la « chance » de trouver des camions pour remplacer un train, la facture de transport augmente de 30%. Si nous ne trouvons pas de solution et que nous ne pouvons donc pas livrer nos clients, les pénalités s’élèvent à 18 voire 30 euros la tonne. À ce jour, la facture est déjà de 700 000 euros. Et elle va forcément avoir un impact direct sur les revenus des agriculteurs. Nous vivons vraiment une situation de crise. Et encore, nous n’avons pas chiffré les éventuels reports de stocks en fin de campagne…
Les conséquences ne sont pas seulement économiques ?
En effet, elles sont aussi environnementales puisque pour remplacer un train, il faut 44 camions. Mais notre inquiétude porte surtout sur nos parts de marché. Quand la France fait grève, les autres pays concurrents ne la font pas. Nos clients ne vont pas nous attendre. Si la situation continue, ils vont aller chercher leurs céréales ailleurs, dans des pays où la marchandise est disponible et dont le coût de production est beaucoup moins élevé que chez nous. Déjà que nous souffrions d’un manque de compétitivité à l’export, cette grève, si elle se poursuit comme prévu, aura de graves conséquences sur nos entreprises et sur les agriculteurs. Il faudrait savoir si le fret ferroviaire est au service de l’économie du pays et des territoires ou s’il est là pour la plomber…
(1) Dijon Céréales, Coopérative Bourgogne du Sud, Interval, Terre Comtoise, Terres d’Alliances et Coopérative Dauphinoise
Re: News économie et marchés agricoles
Ukraine
AgroGeneration a creusé sa perte en 2017, mais de meilleures perspectives pour 2018
02 mai 2018
Le groupe français AgroGeneration, qui cultive céréales et oléagineux en Ukraine, a subi une perte nette de 13 millions d'euros en 2017 dans un contexte de prix bas et de mauvaises conditions climatiques.
C'est un nouveau plongeon pour la perte nette du groupe, qui avait été réduite à 888 000 euros en 2016 contre 7,9 millions d'euros en 2015. Le chiffre d'affaires a également reculé l'an dernier, de 10 % à 54,2 millions d'euros. Son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a pour sa part été divisé de près de moitié, à 9 millions d'euros contre 19,3 millions en 2016, mais le groupe prévoit de revenir cette année au niveau de 2016.
« Nous avons eu un très bon climat au printemps 2017, et la récolte de blé d'hiver a été réussie », a expliqué à l'AFP Pierre Danon, vice-président du conseil d'administration. Mais « il n'a pas plu du tout en juillet, août et septembre, et les récoltes d'octobre ont beaucoup souffert », ajoute-t-il.
Le premier trimestre 2018 s'est en revanche révélé « très positif », avec une remontée des cours des matières premières agricoles, souligne toutefois M. Danon. AgroGeneration, qui a fait en 2016 l'acquisition de plusieurs silos de stockage, a ainsi pu stocker ses céréales et les vendre à bon prix début 2018. « On attendait ça depuis 4 ou 5 ans, c'est une des raisons pour lesquelles je suis très optimiste pour 2018 », assure M. Danon. De plus, le groupe a réussi à trouver les fonds pour ensemencer et fertiliser ses terres ukrainiennes, et les cultures de blé et d'orge d'hiver se sont bien déroulées : « normalement on attend de bonnes récoltes », assure M. Danon.
En 2017, AgroGeneration a produit 359 200 tonnes de céréales et d'oléagineux contre 387 200 en 2016.
Jean-Christophe DETAILLE (AGRA Presse)
Re: News économie et marchés agricoles
Le couplet est rodé avec AgroGeneration : c'est chaque fois l'année suivante qui sera la bonne !
Boustrophedon- Agrinaute de bronze
- Age : 55
Re: News économie et marchés agricoles
Rapport USDA
Forte révision à la baisse de la production de blé russe
14 juin 2018
La production russe de blé pour 2018-2019 devrait chuter très nettement par rapport à un an plus tôt, a indiqué le ministère américain de l'Agriculture (USDA), dans son rapport mensuel publié le 12 juin.
Elle est révisée à 68,5 Mt, contre 72 Mt le mois précédent. Les opérateurs ont tout de suite réagi sur Euronext, faisant grimper le cours du blé de 2 €/t en fin de séance, tant sur les contrats de septembre à 183 euros, que de décembre à 186,75 euros.
Ces prévisions, si elles se confirmaient, marqueraient un repli considérable par rapport à la dernière campagne record de 85 Mt. « Tout le monde était resté au-dessus de 70 Mt », a commenté Paul Gaffet, analyste chez ODA, pour qui « 68,5 Mt, c'est clairement en-dessous de ce qu'attendait le marché ». Explications : la sécheresse dans la région de Rostov (sud), et à l'inverse, un climat assez humide et froid en Sibérie.
Les stocks mondiaux de fin de campagne s'affichent toutefois en légère hausse, conséquence d'une baisse estimée de la consommation fourragère en Russie et d'une révision des stocks mondiaux de début de campagne. La production européenne a pour sa part été légèrement revue à la baisse.
C'est également le cas pour les stocks mondiaux de fin de campagne de maïs (154,7 Mt contre 159,1 Mt). La production sur le territoire de l'ex-Union soviétique, et donc en Russie, est également fortement revue à la baisse (-4 Mt à 49,5 Mt).
Enfin, le soja ne montre pas d'évolution significative ou de nature à surprendre les attentes des marchés.
Jean-Christophe DETAILLE (AGRA Presse)
Re: News économie et marchés agricoles
Des infos qui "devraient" faire monter les cours .... 

lagaff3- Agrinaute hors compétition
- Age : 57
Re: News économie et marchés agricoles
Blé tendre : malgré de nombreux obstacles, la France parvient à être compétitive
11 juillet 2018
« Le blé tendre français est compétitif sur les marchés mondiaux » en cette campagne 2018/19, a indiqué Marc Zribi, chef de l’unité « grains et sucre » de FranceAgriMer, à l’issue du conseil spécialisé « céréales » de l’établissement, le 11 juillet. Cette compétitivité perce en dépit d’obstacles de taille.
Les défis sont grands. Le géant russe a exporté 10 millions de tonnes de plus de blé en 2017/18 que la campagne précédente, tandis que plusieurs pays exportateurs majeurs ont fortement dévalué leurs monnaies en un an (Ukraine -1,6 %, Russie – 5,3 %, Brésil – 17,7 %, Argentine – 39 %).
Mais la filière française tire parti de la flambée des cours mondiaux du fret maritime, qui favorise l’export de proximité, de la diversité variétale croissante de ses blés, et d’un coût de mise à fob (chargement sur cargos) inférieur à celui des ports russes et ukrainiens, a souligné Marc Zribi. En juin, le prix moyen à l'exportation du blé meunier français (fob Rouen) se situait à 210 $/t, contre 242$/t pour le blé américain et 203$/t pour le blé de la mer Noire.
Rémy Haquin, président du conseil spécialisé, a fait remarquer que la compétitivité française se fait aussi aux dépens du revenu des producteurs, et que le nombre de ces derniers « continue et continuera à régresser », mais sans déprise, car « en grandes cultures, il y a toujours un voisin pour reprendre ».
Marc NICOLLE (AGRA Presse)
Re: News économie et marchés agricoles
Orge
Les perspectives de production se réduisent à nouveau dans le bassin de la Mer Noire. Selon les annonces du Ministère de l’Agriculture russe, le rendement moyen national serait en baisse de 17% par rapport à l’an dernier. En Ukraine, les perspectives ne sont guère meilleures. Quant à l’Europe, la déception est bel et bien là. Stratégie Grains diminue de 2,9 Mt ses prévisions pour la récolte européenne et confirme une baisse significative des rendements en Allemagne (-6%). Pour la France, à 11,5 Mt, l’analyste privé est plus pessimiste qu’Agreste qui table sur une production à 12,1 Mt. Parallèlement, les acheteurs s’activent. L’Arabie Saoudite a conclu le 7 juillet son appel d’offres pour 1,7 Mt, livraison septembre-octobre, à des prix qui paraissent « bon marché » au regard de l’ambiance haussière qui gagne le marché.
En France, les fabricants ne sont pas acheteurs, tandis que les primes s’apprécient de 5 €/t en rendu portuaire. Les chargements ont démarré avec notamment 110 kt à destination de la Chine. D’autres bateaux sont attendus.
Alors que les prix de l’orge de brasserie restent également soutenus, les OS ne se précipitent guère pour poursuivre leurs ventes d’orge de mouture, poussant ainsi les exportateurs à monter les prix.
Anne Laure PAUMMIER
Les perspectives de production se réduisent à nouveau dans le bassin de la Mer Noire. Selon les annonces du Ministère de l’Agriculture russe, le rendement moyen national serait en baisse de 17% par rapport à l’an dernier. En Ukraine, les perspectives ne sont guère meilleures. Quant à l’Europe, la déception est bel et bien là. Stratégie Grains diminue de 2,9 Mt ses prévisions pour la récolte européenne et confirme une baisse significative des rendements en Allemagne (-6%). Pour la France, à 11,5 Mt, l’analyste privé est plus pessimiste qu’Agreste qui table sur une production à 12,1 Mt. Parallèlement, les acheteurs s’activent. L’Arabie Saoudite a conclu le 7 juillet son appel d’offres pour 1,7 Mt, livraison septembre-octobre, à des prix qui paraissent « bon marché » au regard de l’ambiance haussière qui gagne le marché.
En France, les fabricants ne sont pas acheteurs, tandis que les primes s’apprécient de 5 €/t en rendu portuaire. Les chargements ont démarré avec notamment 110 kt à destination de la Chine. D’autres bateaux sont attendus.
Alors que les prix de l’orge de brasserie restent également soutenus, les OS ne se précipitent guère pour poursuivre leurs ventes d’orge de mouture, poussant ainsi les exportateurs à monter les prix.
Anne Laure PAUMMIER
Re: News économie et marchés agricoles
Le solde des échanges de produits agricoles bruts, à -72 M€, est certes redevenu déficitaire en mai, toutefois il s’est amélioré de 180 M€ par rapport à mai 2017 et bénéficie toujours de la progression des exportations céréalières, accentuée par la diminution des importations d’oléagineux.
Concernant les exportations de produits bruts, « le dynamisme des exportations de céréales reste le moteur principal de l’amélioration du solde sur un an », a relevé Agreste. La valeur des exportations de céréales a augmenté de 122 M€ sur un an (+ 31 %). Les volumes exportés ont progressé de 0,4 million de tonnes pour le blé tendre surtout vers les pays tiers (Algérie, Arabie Saoudite) et les pays du Nord de l’UE (Pays-Bas, Belgique). À noter aussi la progression des exportations d’orge et de maïs (+ 0,2 million de tonnes au total sur un an).
L’excédent commercial en produits transformés a progressé de 33 M€ sur un an, à 382 M€. Les exportations ont diminué mais la baisse des importations, notamment de tabac, de produits alimentaires, d’huiles et de tourteaux a été plus élevée.
Marc NICOLLE (AGRA Presse)
Re: News économie et marchés agricoles
Algérie : une production céréalière « record » à 6 millions de tonnes
07 septembre 2018
Cette année marque une récolte « record » de 6,05 millions de tonnes en Algérie, a indiqué le 1er septembre le ministre algérien de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi.
« La production céréalière réellement obtenue durant la campagne (agricole, NDLR) 2017-2018 a été estimée à 6,05 millions de tonnes, contre 3,47 millions de tonnes durant la compagne précédente, soit une hausse de 74,4 % », a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.
Pour expliquer cette production « record », le ministre a évoqué « les moyens matériels et humains mobilisés », ainsi qu’« une bonne répartition pluviométrique » sur l’ensemble des zones céréalières.
La production de blé dur atteint 3,15 millions de tonnes, contre 1,99 million tonnes durant la campagne précédente, soit une augmentation de 58 %. Celle en orge représente 1,95 million de tonnes contre 0,97 million de tonnes un an auparavant, soit une hausse de 100 %. Le reste de la production est constitué de blé tendre (0,79 million de tonnes) et d’avoine, a ajouté M. Bouazghi.
L’Algérie reste largement tributaire des importations céréalières. Premier acheteur de blé français à l’international, le pays en a importé 4,3 Mt sur la dernière campagne, selon les derniers chiffres communiqués par FranceAgriMer.
Jean-Christophe DETAILLE (AGRA Presse)
L'Algérie reste un gros marché d'export pour les blés tendres français.
Re: News économie et marchés agricoles
Maïs : le grand écart en mer Noire
11 septembre 2018
Pour ce deuxième épisode de notre série consacrée aux récoltes de maïs, direction la mer Noire. L’Ukraine, premier fournisseur de l’Union Européenne, va sur une récolte record, alors que la production russe devrait pâtir de la sécheresse.
Tous les feux sont au vert en Ukraine
Les récoltes de maïs ne devraient pas tarder à débuter en Ukraine. Et plus les jours avancent, plus les prévisions sont optimistes. Les conditions climatiques ont été favorables durant les phases de pollinisation et de remplissage des grains, ce qui accroît le potentiel de rendement.
Les pluies sont arrivées au bon moment, et les températures sont plus modérées que ces dernières semaines. Seules quelques zones du sud du pays sont affectées par une sécheresse, mais l’impact est limité puisque ce ne sont pas d’importantes régions de production.
Ainsi la production ukrainienne de maïs pourrait atteindre entre 29 et 31 Mt selon les sources, un record pour le pays. Cela représente une augmentation de 20 % par rapport à l’an dernier et de 13 % par rapport à la récolte record de 2016.
Comme les besoins intérieurs du pays sont limités, 80 % de la production pourrait être exportée cette année, à savoir 23,5 Mt. Ce serait un challenge logistique de taille pour l’Ukraine d’y parvenir.
Avec ce volume, l’Ukraine viendrait très fortement concurrencer les maïs français chez nos traditionnels clients que sont l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et le Portugal.
En Russie, les maïs souffrent de la sécheresse
Grâce à de bonnes conditions agrométéorologiques, les maïs russes étaient bien partis. Mais depuis la fin du mois d’août, ils souffrent de la sécheresse qui sévit dans la principale zone de production du maïs, à savoir le sud du pays.
Ainsi, la production russe est estimée entre 11 et 12 Mt selon les analystes. Un chiffre en-deçà de la moyenne triennale (14 Mt).
Les Russes consomment traditionnellement entre 8 et 9 Mt de maïs pour leur utilisation domestique. Le disponible exportable est estimé à 4 Mt.
La Russie ne devrait pas concurrencer les maïs français puisque sa principale zone d’exportation se situe au Proche et Moyen-Orient. La Turquie et l’Iran devraient, à eux deux, absorber plus de la moitié des volumes.
Margaux VERDIER (France Export Céréales)
Re: News économie et marchés agricoles
Sécheresse : maïs, tournesol et betterave très affectés
11 septembre 2018
Les récoltes 2018 affichent un « net recul » pour la quasi-totalité des grandes cultures, surtout les cultures d’été (maïs, tournesol, betteraves), a indiqué le 11 septembre le service statistiques du ministère de l’Agriculture.
Agreste révise à la baisse la production de blé tendre, à 34,6 Mt (contre 35,1 Mt en août), soit -5,5 % par rapport à 2017. « Les cultures d’été ont été impactées par la canicule », poursuit une note.
En maïs grain, le rendement est estimé à 88,7 q/ha contre 101 q/ha l’an dernier, pour une récolte de 12,6 Mt (13,1 Mt estimé en août).
La production de betterave est chiffrée à 41,1 Mt, en recul de 11,1 % sur un an, avec un rendement de 85,1 t/ha contre 95,2 t/ha en 2017.
En tournesol, Agreste table sur 1,2 Mt (1,3 Mt prévu en août), le rendement de 22,5 q/ha marquant une baisse de 18,5 % par rapport à l’année dernière.
La production de pommes de terre de consommation et de demi-saison, à 6,1 Mt (6,4 Mt en août), est prévue en recul de 4,5 % sur un an mais supérieure de 7,7 % à la moyenne quinquennale.
Celle de protéagineux marque une chute de 14 % par rapport à 2017, avec 842 000 t (908 000 t estimé en août).
Le soja est affiché à 407 000 t, en baisse de 1,8 % sur un an avec un rendement de 26,4 q/ha contre 29,2 q/ha l’an dernier.
Jean-Christophe DETAILLE (AGRA Presse)
Re: News économie et marchés agricoles
L’ouverture du marché marocain profite aux blés ukrainiens
27 novembre 2018
Au 1er novembre, le Maroc a baissé ses droits de douanes à 0 %, afin d’ouvrir le marché marocain aux blés internationaux. En trois semaines, plus de 450 kt ont été importées, dont 350 kt en provenance d’Ukraine.
Des droits de douanes abaissés à 0 %
Le Maroc, gros importateur de blé tendre, est également un important producteur. Afin de favoriser sa récolte nationale, le Royaume « bloque » ses frontières en appliquant un droit de douane dissuasif pour les blés importés. En réalité, il n’y a aucune interdiction formelle d’importer du blé, mais le prix prohibitif dissuade les Marocains de s’approvisionner sur le marché mondial.
Le Maroc débute généralement sa moisson de blé tendre fin mai début juin. La collecte est alors achetée par les acteurs locaux, à un prix cible fixé par le gouvernement (aux alentours des 160 €/t). Les meuniers écrasent le blé local et le mélangent avec les stocks de blés étrangers achetés en fin de campagne précédente pour constituer une farine qui répond aux besoins des consommateurs. En fonction du volume de la collecte, le gouvernement se réserve le droit de maintenir des droits de douane dissuasifs.
Pour la campagne 2018/19, vu que les prix du blé sur les marchés internationaux sont hauts, la taxe a donc été abaissée à son minimum, soit 0 %, à compter du 1er novembre.
Le blé ukrainien est le plus compétitif
Le Maroc devrait importer durant cette campagne environ 3 Mt de blé tendre pour répondre à ses besoins, et ce entre début novembre et fin avril.
Au 22 novembre, le Maroc a déjà importé 450 kt, dont 350 kt en provenance de l’Ukraine. Kiev est l’origine aujourd’hui la plus compétitive pour les Marocains, avec une qualité qui correspond à leurs besoins. Ils ont également importé 90 kt de blé russe.
A cette date, la France n’a pas encore chargé de bateaux vers le Royaume. Cependant, la situation devrait évoluer plus positivement sur la seconde partie de campagne pour l’origine française. Les blés de la mer Noire devraient se faire moins présents. La concurrence devrait alors venir des Etats-Unis et de l’Argentine.
Les meuniers marocains pourraient importer environ 1 Mt de blé français, peut-être un peu plus, peut-être un peu moins, les critères qualitatifs du blé français répondant très bien à l’adéquation matière première/produit fini.
Margaux VERDIER (France Export Céréales)
Re: News économie et marchés agricoles
Good !
Au moins c'est un secteur où on est bon
(c'est pas grâce à moi ,en tout cas, qui n'utilise pratiquement que de la fermière)
Au moins c'est un secteur où on est bon

(c'est pas grâce à moi ,en tout cas, qui n'utilise pratiquement que de la fermière)
zarouf- Agrinaute hors compétition
- Age : 60
Re: News économie et marchés agricoles
ils sont obligés de les exporter ,on n'a plus les moyens d'en acheter.....

grabouille- Agrinaute hors compétition
- Age : 101
Re: News économie et marchés agricoles
Blé tendre : la Russie devrait être présente tout au long de la campagne
31 juillet 2019
Malgré des inquiétudes par-ci et par-là en mer Noire tout au long de la campagne de production, les volumes de blé tendre s’annoncent très bons en Russie. Le disponible exportable devrait quant à lui être du même ordre que la campagne 2018/19.
Début juin, les analystes de la mer Noire s’attendaient à une production russe de blé tendre supérieure à 80 Mt. Mais la sécheresse est depuis passée par là, et les prévisions sont désormais sous la barre des 76 Mt. L’USDA table même sur une production de 74,2 Mt. Quoiqu’il en soit, ce niveau de production reste le deuxième plus important dans l’histoire de la Russie.
Côté qualité, on entend que les protéines sont très bonnes, en revanche les PS seraient bas pour les blés d’hiver qui ont été moissonnés.
Un disponible exportable autour de 33 Mt
Le disponible exportable de la Russie est aujourd’hui estimé entre 33 et 34 Mt, un volume qui devrait être légèrement inférieur à la campagne qui vient de s’achever. Les stocks ont fini très bas, notamment dans le sud du pays, ce qui ne laisse pas de marge supplémentaire pour l’export comparé à ce qui s’était fait sur la campagne record.
Ce qui est sûr, c’est que la Russie démarre très fort le mois de juillet, puisque plus d’un million de tonnes de blé ont d’ores et déjà été exporté au 20 juillet selon les douanes, et plus de 2 Mt selon les données des ports. Cependant, la compétitivité du blé russe n’est pas aussi importante qu’en début de campagne précédente. A titre d’exemple, les Russes ne représentent que 30 % des 770 kt déjà contractées par le GASC. Les Roumains sont pour le moment plus agressifs.
Une première partie de campagne sur les chapeaux de roues
Sur la première partie de campagne (juillet/décembre), il faut s’attendre à voir déferler plus de 20 Mt de blé russe sur la scène mondiale. L’Egypte, comme à son habitude devrait être son principal importateur. En fonction de la qualité, on pourrait aussi retrouver d’importants volumes en Afrique subsaharienne, tant à l’Ouest qu’à l’Est. La concurrence devrait être très importante avec les blés français, notamment si le taux de protéines russe est élevé, comme cela semble se confirmer au fur et à mesure des coupes.
Sur la seconde partie de campagne, les Russes devraient rester présents, avec légèrement moins de volumes. Il ne faudra en tous les cas pas compter sur leur absence.
Margaux VERDIER (France Export Céréales)
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