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Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
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Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Rappel du premier message :
Jamais vu ça
Comment vous pensez faire ?
Perso pas encore réfléchi...
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Comment vous pensez faire ?
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tof- Agrinaute hors compétition
- Age : 53
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Commentaire de mon conseiller de gestion après le suivit de résultat 2016
Votre EBE est presque divisé par deux par rapport à votre moyenne sur 4 ans .Il ne vous permet pas de couvrir vos annuités professionnelles et le solde de trésorerie disponible ressort à -30133€ ,d'autant plus que nous n'avons pas encore déduit vos impots et votre budget privé.
Vous pourrez pallier à cette situation ,notamment en prenant sur vos placements de trésorerie personnelle ......ect
Votre EBE est presque divisé par deux par rapport à votre moyenne sur 4 ans .Il ne vous permet pas de couvrir vos annuités professionnelles et le solde de trésorerie disponible ressort à -30133€ ,d'autant plus que nous n'avons pas encore déduit vos impots et votre budget privé.
Vous pourrez pallier à cette situation ,notamment en prenant sur vos placements de trésorerie personnelle ......ect
Agrimarne- Agrinaute hors compétition
- Age : 64
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Ah ... çà c'est un job intéressant ...
"Une seconde avant de réussir, il était encore dans l'échec."
Monsieur de la Palice

"Une seconde avant de réussir, il était encore dans l'échec."
Monsieur de la Palice
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
J'ai repris le service gestion cette année pour Benoit
,un abonnement chez une voyante peut être une moins grosse bêtise

Agrimarne- Agrinaute hors compétition
- Age : 64
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Agrimarne a écrit:Commentaire de mon conseiller de gestion après le suivit de résultat 2016
Votre EBE est presque divisé par deux par rapport à votre moyenne sur 4 ans .Il ne vous permet pas de couvrir vos annuités professionnelles et le solde de trésorerie disponible ressort à -30133€ ,d'autant plus que nous n'avons pas encore déduit vos impots et votre budget privé.
Vous pourrez pallier à cette situation ,notamment en prenant sur vos placements de trésorerie personnelle ......ect
Nous sommes tout début septembre 2016, de quelle récolte parle ton conseiller de gestion?

forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
je suis en cloture comptable 30 septembre , je vais faire partie des premiers à pleurer en connaissant mes chiffres !!

achille- Agrinaute hors compétition
- Age : 47
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
faut penser à la future récolte 2017, 2016 en blé c'est fini
il faut essayer de positiver perso n +n-1 /2 ça fait presque ma moyenne
c'est le prix qui fait surtout défaut
il faut essayer de positiver perso n +n-1 /2 ça fait presque ma moyenne
c'est le prix qui fait surtout défaut
ojbz14- Agrinaute d'or
- Age : 31
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
ojbz14 a écrit:faut penser à la future récolte 2017, 2016 en blé c'est fini
il faut essayer de positiver perso n +n-1 /2 ça fait presque ma moyenne
c'est le prix qui fait surtout défaut
Pour le prix, vous m'expliquerez en quoi la valeur "160 €/T rendu port" est un prix bas ?
Un prix bas, c'est 100-120 €/T rendu port.
Chicago côte le blé US a 130 €/T rendu port des grands lacs

Nous sommes en 2016. Il y a 10 ans nous étions en 2006, et le prix de "160 €/T rendu port" était considéré comme inespéré.
Il y a 10 ans, quiconque aurait tenu le discours suivant "dans 10 ans, en 2016, avec du blé à 160 €/T rendu port, la filière céréales en France aura 1 genoux à terre" serait passé pour un illuminé, plutôt dérangé du ciboulot... et pourtant...

Dernière édition par forbo17 le Sam 3 Sep 2016 - 23:21, édité 1 fois
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
J'espere que le comptable n'a pas un an de retardforbo17 a écrit:Agrimarne a écrit:Commentaire de mon conseiller de gestion après le suivit de résultat 2016
Votre EBE est presque divisé par deux par rapport à votre moyenne sur 4 ans .Il ne vous permet pas de couvrir vos annuités professionnelles et le solde de trésorerie disponible ressort à -30133€ ,d'autant plus que nous n'avons pas encore déduit vos impots et votre budget privé.
Vous pourrez pallier à cette situation ,notamment en prenant sur vos placements de trésorerie personnelle ......ect
Nous sommes tout début septembre 2016, de quelle récolte parle ton conseiller de gestion?juillet 2015 ou juillet 2016 ?

Un comptable qui compare EBE avec tresorerie

ghislain- Agrinaute d'or
- Age : 56
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Pour parler de la récolte 2016 avec la précision d'un comptable, il faudrait déjà l'avoir intégralement vendue, et connaître tous les bonus/malus...

forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
forbo17 a écrit:ojbz14 a écrit:faut penser à la future récolte 2017, 2016 en blé c'est fini
il faut essayer de positiver perso n +n-1 /2 ça fait presque ma moyenne
c'est le prix qui fait surtout défaut
Pour le prix, vous m'expliquerez en quoi la valeur "160 €/T rendu port" est un prix bas ?
Un prix bas, c'est 100-120 €/T rendu port.
Chicago côte le blé US a 130 €/T rendu port des grands lacs![]()
Nous sommes en 2016. Il y a 10 ans nous étions en 2006, et le prix de "160 €/T rendu port" était considéré comme inespéré.
Il y a 10 ans, quiconque aurait tenu le discours suivant "dans 10 ans, en 2016, avec du blé à 160 €/T rendu port, la filière céréales en France aura 1 genoux à terre" serait passé pour un illuminé, plutôt dérangé du ciboulot... et pourtant...
Et en dix ans on a perdu combien d'aides pac ?et combien de charges en plus ?
à bon entendeur
ojbz14- Agrinaute d'or
- Age : 31
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Pour la PAC, c'est -80€ /ha en 10 ans chez moi.
Pour les charges, piouf, c'est tellement variable d'un poste à l'autre.
Mais bon, l'unité d'Azote à 0,50 € et le GNR à 0,50 €/ L, ça ne me paraît pas incohérent du prix actuel du blé récolte 2016 ou 2017..
La MSA a baissé de 10 points en 10 ans,

Pour les charges, piouf, c'est tellement variable d'un poste à l'autre.
Mais bon, l'unité d'Azote à 0,50 € et le GNR à 0,50 €/ L, ça ne me paraît pas incohérent du prix actuel du blé récolte 2016 ou 2017..
La MSA a baissé de 10 points en 10 ans,

forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Le petit mot que j'ai mis ,est la conclusion (2 pages) d'un document de 8 pages avec tous les chiffres clés de l'exploitation, avec analyse de la récolte 2016 ,mais bon on se doutait bien de la réponse .
Comparaison de quelques chiffres 2015/2016
Produit brut -390€
Charges proportionnelles -14€
Marge brute -367€ ( les betteraves aident !! 16% de la surface prévision 100T à24€ )
Aides PAC -27€
Charges de structure -180
EBE divisé par deux
Comparaison de quelques chiffres 2015/2016
Produit brut -390€
Charges proportionnelles -14€
Marge brute -367€ ( les betteraves aident !! 16% de la surface prévision 100T à24€ )
Aides PAC -27€
Charges de structure -180
EBE divisé par deux
Agrimarne- Agrinaute hors compétition
- Age : 64
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Content pour toi,mais ce n'est pas le cas pour pas mal d'agrisojbz14 a écrit:faut penser à la future récolte 2017, 2016 en blé c'est fini
il faut essayer de positiver perso n +n-1 /2 ça fait presque ma moyenne
c'est le prix qui fait surtout défaut

tof- Agrinaute hors compétition
- Age : 53
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Première économie,
supprimer le service qui ne sert à rien: le conseiller de gestion économie 3000€
supprimer le service qui ne sert à rien: le conseiller de gestion économie 3000€
pyb-51- Agrinaute d'argent
- Age : 54
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Et c'est pas les maïs qui vont boucher les trous
pour ceux qui en ont
Je n'y connais pas grand chose dans cette production mais je passe devant une parcelle tous les jours et c'est pas jojo

Je n'y connais pas grand chose dans cette production mais je passe devant une parcelle tous les jours et c'est pas jojo
titi51- Agrinaute hors compétition
- Age : 46
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
pyb-51 a écrit:Première économie,
supprimer le service qui ne sert à rien: le conseiller de gestion économie 3000€
j'ai un devis differentiel pour la compta a 2000 de moins que mon centre actuel.
j'ai demandé au chef de centre les conditions generales et d'adhesion pour connaitre comment partir.
ça l'excite un peu."rappellez moi surtout avant de faire quelques choses"
bizarrement l"'année derniere, il n'y avait rien a touché


Invité- Invité
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Beaucoup trop cher = doit pouvoir faire mieuxpyb-51 a écrit:Première économie,
supprimer le service qui ne sert à rien: le conseiller de gestion économie 3000€
Aintzira- Agrinaute d'or
- Age : 75
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
titi51 a écrit:Et c'est pas les maïs qui vont boucher les trouspour ceux qui en ont
Je n'y connais pas grand chose dans cette production mais je passe devant une parcelle tous les jours et c'est pas jojo
Pour moi le mais va encore creuser le trou !


lagaff3- Agrinaute hors compétition
- Age : 57
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
yaya a écrit:Agrimarne a écrit:J'aime bien les débats ou ceux qui ne partage rien expliquent aux agris , qu'il faut être solidaire, partager, donner à ceux qui ont moins ,car il n'y a que dans ce métier et à la messe ou cette ritournelle circule sans effets .
Je ne sais pas bien ce que tu entends par " ceux qui ne partage rien "
le mot solidarité revient souvent dans la bouche des leaders politiques . Nous même donnons de la paille aux eleveurs quand c'est nécessaire.
Tu as raison de rapprocher l'agriculture et la messe : les JAC n'ont pas existé par hasard . Existe il les Jeunesses de soudeurs fraiseurs chrétiens ?
Nos régions sont prospères maintenant . Mais au temps du grand père , c'était comment ? Les conflits de voisinage existaient , mais la vie plus rude obligeait une forme de solidarité, surtout dans les petites structures
Idem en agriculture de montagne et dans les zones difficiles en général
Il n'y a qu'en zone facile qu'on peut se permettre d'être individualiste. Le kibboutz ne s'est pas construit en Beauce . Les CUMA bretonnes ne se sont pas faites dans les grandes structures.
A travers cela se distingue un choix fondamental: le pays veut il une agriculture à base de grosses structures (plus besoin de solidarité) ou bien préfère t il la structure familiale ?
Bon , tout cela , c'est juste des réflexions pour alimenter le creuset à idée de Luc !
Te fache pas Michel !![]()
C'est en mode provoc et en général le petit post sur la solidarité ,car ceux qui nous expliquent qu'il faut être solidaire ,partager ne sont jamais des agriculteurs ,mais toujours des intervenants qui vivent sur notre dos ,chambres d'agricultures ,centre de gestion ,syndicats ..ect ,et ça je ne le supporte plus ,il y a un blem en agricole ,même les factures ce sont les autres qui les édites à notre place ,et si on n'est pas d'accord ,on invente la cotisation volontaire obligatoire encore un truc agricole .
Sans parler pour toute la France, mais à l’échelle d'un village il est possible de grouper deux ou trois exploitations pour améliorer les marges au lieu de se battre avec des jouets que l'on ne veut partager car c'est toujours le voisin qui casse ,profite ..ect . Déjà 29 ans que je n'ai plus rien en propre sur mon exploitation même pas une perceuse tout en copro avec 2 à 5 voisins ou en CUMA, là cette année ,j'apprécie encore plus .
Agrimarne- Agrinaute hors compétition
- Age : 64
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Gros négoce belge en faillite avec fraude fiscale et la totale ...
benben0000- Agrinaute d'argent
- Age : 29
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
20 septembre 2016
Conduite des céréales en 2016/2017
Où sont les vraies économies ?
Au sortir d’une récolte très décevante, certains producteurs se retrouvent en grande difficulté financière et pourraient conduire les céréales de la prochaine campagne en mode économique. Mais quelles sont les vraies économies possibles et les erreurs à ne pas faire ?
La probabilité que 2017 connaisse le même scénario climatique extrême est faible. Il pourrait être dangereux de changer subitement de fond en comble ses pratiques. Pour autant, cet épisode mémorable révèle l’intérêt que présentent certaines stratégies.
Diversifier les conditions de culture pour amortir les effets des aléas climatiques
C’est une affaire de bon sens et une forme d’assurance en soi que de répartir les risques en diversifiant ses cultures et ses pratiques. Certes, cela n’aurait pas permis de sortir indemne de la campagne 2015-2016 mais cela aurait atténué quelques impacts, essentiellement par effet d’évitement partiel.
En 2017, et dans les campagnes suivantes, il est possible que des aléas climatiques de nature totalement différente interviennent. Les analyses sur le passé climatique récent montrent, en lien avec le échauffement climatique, que la fréquence d’évènements extrêmes augmente. De fait, la diversité des conditions de culture semble donc de plus en plus pertinente et peut se traduire par :
- la conduite d’un « bouquet » de variétés aux profils différents tout en restant dans une gamme de précocité compatible avec les caractéristiques pédoclimatiques de la région ;
- des dates de semis échelonnées autant que faire se peut. Il est toujours difficile de choisir la date de semis car cela dépend avant tout des conditions climatiques du moment et de l’humidité du sol dont le statut est difficilement prévisible. Il faut éviter cependant de semer une variété précoce trop tôt. En cas d’hiver particulièrement doux cette pratique pourrait entrainer une montaison précoce et, par la suite, des risques de gel d’épis dont le préjudice est un des plus importants.
A l’inverse, il faut éviter de semer une variété tardive trop tard. Dans ce cas, c’est l’exposition à des stress hydriques et thermiques de fin de cycle qui pourrait devenir le principal facteur limitant.
Des tables de dates de semis optimum par type de précocité et par région, sont diffusées dans les publications « Choisir et Décider », téléchargeables sur la page d'accueil du site.
Attention aux fausses économies
Pas d’impasse sur le désherbage
Les adventices sont des compétiteurs redoutables pour les cultures dont la nuisibilité peut s’exercer pendant plusieurs années si elles ont le temps de grainer dans la parcelle. Or, depuis quelques années, le salissement des parcelles, en lien avec le développement de résistances aux herbicides, est en augmentation. Il est donc primordial de réussir le désherbage des cultures pour préserver leur potentiel de production et la fertilité à long terme de la parcelle.
En présence d’adventices et notamment de graminées dans les parcelles en 2016, privilégiez les faux-semis en interculture pour épuiser le stock grainier. Si la pression était très forte et que vous envisagez une autre culture d’hiver, il est possible de retarder le semis d’une dizaine de jours pour limiter la pression l’année suivante
En semis précoce à intermédiaire, penser au désherbage précoce dès 3 feuilles pour lever tot la concurrence des adventices. Ce sont des économies sur le désherbage en sortie d’hiver et des quintaux gagnés à la récolte.
Analyser le reliquat d’azote dans le sol en sortie d’hiver
Dans une première approche, on serait tenté de faire des économies sur les analyses de sol, mais en ce qui concerne l’azote, des économies substantielles peuvent être faites si le reliquat à la sortie de l’hiver est plus élevé que d’habitude. Cet azote dans le sol, sous forme minérale est disponible pour la plante dès que les besoins augmentent. Il est donc à soustraire de la dose d’azote à apporter. Parfois, le niveau de reliquat est tel que le premier apport peut être supprimé.
Des économies temporaires possibles
Certains intrants ont un impact sur le long terme mais pas forcément sur les résultats de la campagne en cours. C’est le cas des amendements et de la fumure de fond mais dans certaines conditions uniquement.
Différer le chaulage d’entretien
Dans les sols légèrement acides ou proches de la neutralité, Le chaulage a pour objectif d’entretenir le pH. Il est possible de différer cette opération l’année suivante sans conséquence majeure sur le rendement. S’il n’est pas différé, le choix d’un amendement calcaire cru est en général satisfaisant sur le plan agronomique et aussi moins cher que celui de produits à base de chaux.
En revanche sur des sols très acides, le chaulage de redressement garde tout son sens pour préserver le potentiel de production.
Une impasse PK possible mais sous condition
La gestion de la fumure de fond se raisonne généralement sur le moyen long terme et bien sûr selon la richesse des sols, le passé récent de fertilisation et l’exigence de la culture. Le blé tendre assolé est peu exigent en P et en K. Aussi dans les sols bien pourvus, régulièrement fertilisés, il est possible de réaliser une impasse raisonnée qui ne mettra pas en péril la culture tout en permettant une économie. Il faut cependant reconnaitre que les pratiques de fertilisation ont beaucoup évolué au cours des dernières années, plutôt dans le sens d’une économie de P et de K sur cultures peu exigeantes. Dans ce cas les économies supplémentaires ne sont évidemment pas nombreuses.
Semences de ferme : une vigilance accrue cette année
En France, la proportion semences de ferme/semences certifiées est à peu près 50/50 pour les céréales à paille. Bien que la semence de ferme soit la moins chère, encore faut-il disposer des bonnes variétés, être équipé pour la trier et la traiter, avoir le temps de s’occuper de ce chantier. Rappelons également que les variétés nouvellement inscrites, donc certifiées, sont « porteuses » de progrès génétique.
Si le choix de semences de ferme est fait alors il convient, particulièrement cette année, de porter attention à trois points :
- Bien trier le lot de grains pour retirer un maximum d’impuretés, de grains mal remplis, potentiellement porteurs de champignons pathogènes.
- Choisir un traitement fongicide efficace contre les fontes de semis provoquées par des champignons du groupe fusarium.
- Faire un test de germination avant de régler le semoir en conséquence.
Densité de semis, la chasse au gaspillage
Les enquêtes sur les pratiques des agriculteurs montrent une tendance à surévaluer la densité de semis. En conditions optimales, 250 grains par m2, quelle que soit la variété, permet d’atteindre le potentiel. Avec un lot à 40 g de PMG cela représente 100 kg/ha de semence. Bien sûr cette quantité de base doit être adaptée en fonction des conditions propres à la parcelle : date de semis tardive, cailloux, hydromorphie, préparation motteuse… Consultez l'outil d’aide à la décision gratuit « Calcul de la densité de semis optimale ».
Risque JNO : traiter les semences ou non ?
Une protection avec un traitement de semences à base d’imidaclopride reste conseillée pour les semis précoces d’orge d’hiver et de blé d’hiver. En revanche pour les semis en période normale ou tardive, notamment pour le blé, il est possible de faire l’économie du traitement de semence insecticide en misant sur le faible risque d’attaque en année normale. Si le choix de l’économie est fait, il faudra cependant surveiller la culture de près pendant l’automne puis l’hiver surtout si celui est doux afin d’intervenir avec des insecticides foliaires.
Fractionner les apports d’azote jusqu’à début épiaison
Le fractionnement de la fertilisation azotée a fait ses preuves et d’ailleurs les enquêtes sur les pratiques montrent que la majorité des agriculteurs fractionnent l’engrais azoté en 3 ou 4 apports pour être en phase avec les besoins de la culture. Le niveau du dernier apport peut être précisé avec un outil de pilotage et peut parfois générer des économies. En revanche on constate souvent une certaine impatience pour l’appliquer alors que l’apport jusqu’à début épiaison, voire parfois au-delà, est encore possible, entrainant une meilleure utilisation de l’engrais avec un impact positif sur la teneur en protéines.
Maladies : des outils pour intervenir au bon moment
Le Baromètre des maladies du blé, en accès libre sur le site, permet de calculer le risque lié aux maladies fongiques en intégrant les paramètre climatiques à venir et les conditions de culture.
Basé sur des informations agronomiques et climatologiques, il calcule instantanément un niveau de risque sur 7 jours pour 5 maladies : piétin verse, septoriose, rouille jaune, rouille brune et fusariose des épis. Calculés grâce à des modèles agro-climatiques, les risques indiquent le développement probable de chaque maladie pour permettre de déclencher les traitements de façon optimale.
Ce type d’OAD est d’autant plus rentable que la pression de maladie est faible car il peut faire économiser des traitements initialement prévus.
ARVALIS vous proposera une série de fiches tout au long de la campagne pour aller plus en détails sur chacun de ces points.
Jean-Paul BORDES (ARVALIS - Institut du végétal)
Conduite des céréales en 2016/2017
Où sont les vraies économies ?
Au sortir d’une récolte très décevante, certains producteurs se retrouvent en grande difficulté financière et pourraient conduire les céréales de la prochaine campagne en mode économique. Mais quelles sont les vraies économies possibles et les erreurs à ne pas faire ?
La probabilité que 2017 connaisse le même scénario climatique extrême est faible. Il pourrait être dangereux de changer subitement de fond en comble ses pratiques. Pour autant, cet épisode mémorable révèle l’intérêt que présentent certaines stratégies.
Diversifier les conditions de culture pour amortir les effets des aléas climatiques
C’est une affaire de bon sens et une forme d’assurance en soi que de répartir les risques en diversifiant ses cultures et ses pratiques. Certes, cela n’aurait pas permis de sortir indemne de la campagne 2015-2016 mais cela aurait atténué quelques impacts, essentiellement par effet d’évitement partiel.
En 2017, et dans les campagnes suivantes, il est possible que des aléas climatiques de nature totalement différente interviennent. Les analyses sur le passé climatique récent montrent, en lien avec le échauffement climatique, que la fréquence d’évènements extrêmes augmente. De fait, la diversité des conditions de culture semble donc de plus en plus pertinente et peut se traduire par :
- la conduite d’un « bouquet » de variétés aux profils différents tout en restant dans une gamme de précocité compatible avec les caractéristiques pédoclimatiques de la région ;
- des dates de semis échelonnées autant que faire se peut. Il est toujours difficile de choisir la date de semis car cela dépend avant tout des conditions climatiques du moment et de l’humidité du sol dont le statut est difficilement prévisible. Il faut éviter cependant de semer une variété précoce trop tôt. En cas d’hiver particulièrement doux cette pratique pourrait entrainer une montaison précoce et, par la suite, des risques de gel d’épis dont le préjudice est un des plus importants.
A l’inverse, il faut éviter de semer une variété tardive trop tard. Dans ce cas, c’est l’exposition à des stress hydriques et thermiques de fin de cycle qui pourrait devenir le principal facteur limitant.
Des tables de dates de semis optimum par type de précocité et par région, sont diffusées dans les publications « Choisir et Décider », téléchargeables sur la page d'accueil du site.
Attention aux fausses économies
Pas d’impasse sur le désherbage
Les adventices sont des compétiteurs redoutables pour les cultures dont la nuisibilité peut s’exercer pendant plusieurs années si elles ont le temps de grainer dans la parcelle. Or, depuis quelques années, le salissement des parcelles, en lien avec le développement de résistances aux herbicides, est en augmentation. Il est donc primordial de réussir le désherbage des cultures pour préserver leur potentiel de production et la fertilité à long terme de la parcelle.
En présence d’adventices et notamment de graminées dans les parcelles en 2016, privilégiez les faux-semis en interculture pour épuiser le stock grainier. Si la pression était très forte et que vous envisagez une autre culture d’hiver, il est possible de retarder le semis d’une dizaine de jours pour limiter la pression l’année suivante
En semis précoce à intermédiaire, penser au désherbage précoce dès 3 feuilles pour lever tot la concurrence des adventices. Ce sont des économies sur le désherbage en sortie d’hiver et des quintaux gagnés à la récolte.
Analyser le reliquat d’azote dans le sol en sortie d’hiver
Dans une première approche, on serait tenté de faire des économies sur les analyses de sol, mais en ce qui concerne l’azote, des économies substantielles peuvent être faites si le reliquat à la sortie de l’hiver est plus élevé que d’habitude. Cet azote dans le sol, sous forme minérale est disponible pour la plante dès que les besoins augmentent. Il est donc à soustraire de la dose d’azote à apporter. Parfois, le niveau de reliquat est tel que le premier apport peut être supprimé.
Des économies temporaires possibles
Certains intrants ont un impact sur le long terme mais pas forcément sur les résultats de la campagne en cours. C’est le cas des amendements et de la fumure de fond mais dans certaines conditions uniquement.
Différer le chaulage d’entretien
Dans les sols légèrement acides ou proches de la neutralité, Le chaulage a pour objectif d’entretenir le pH. Il est possible de différer cette opération l’année suivante sans conséquence majeure sur le rendement. S’il n’est pas différé, le choix d’un amendement calcaire cru est en général satisfaisant sur le plan agronomique et aussi moins cher que celui de produits à base de chaux.
En revanche sur des sols très acides, le chaulage de redressement garde tout son sens pour préserver le potentiel de production.
Une impasse PK possible mais sous condition
La gestion de la fumure de fond se raisonne généralement sur le moyen long terme et bien sûr selon la richesse des sols, le passé récent de fertilisation et l’exigence de la culture. Le blé tendre assolé est peu exigent en P et en K. Aussi dans les sols bien pourvus, régulièrement fertilisés, il est possible de réaliser une impasse raisonnée qui ne mettra pas en péril la culture tout en permettant une économie. Il faut cependant reconnaitre que les pratiques de fertilisation ont beaucoup évolué au cours des dernières années, plutôt dans le sens d’une économie de P et de K sur cultures peu exigeantes. Dans ce cas les économies supplémentaires ne sont évidemment pas nombreuses.
Semences de ferme : une vigilance accrue cette année
En France, la proportion semences de ferme/semences certifiées est à peu près 50/50 pour les céréales à paille. Bien que la semence de ferme soit la moins chère, encore faut-il disposer des bonnes variétés, être équipé pour la trier et la traiter, avoir le temps de s’occuper de ce chantier. Rappelons également que les variétés nouvellement inscrites, donc certifiées, sont « porteuses » de progrès génétique.
Si le choix de semences de ferme est fait alors il convient, particulièrement cette année, de porter attention à trois points :
- Bien trier le lot de grains pour retirer un maximum d’impuretés, de grains mal remplis, potentiellement porteurs de champignons pathogènes.
- Choisir un traitement fongicide efficace contre les fontes de semis provoquées par des champignons du groupe fusarium.
- Faire un test de germination avant de régler le semoir en conséquence.
Densité de semis, la chasse au gaspillage
Les enquêtes sur les pratiques des agriculteurs montrent une tendance à surévaluer la densité de semis. En conditions optimales, 250 grains par m2, quelle que soit la variété, permet d’atteindre le potentiel. Avec un lot à 40 g de PMG cela représente 100 kg/ha de semence. Bien sûr cette quantité de base doit être adaptée en fonction des conditions propres à la parcelle : date de semis tardive, cailloux, hydromorphie, préparation motteuse… Consultez l'outil d’aide à la décision gratuit « Calcul de la densité de semis optimale ».
Risque JNO : traiter les semences ou non ?
Une protection avec un traitement de semences à base d’imidaclopride reste conseillée pour les semis précoces d’orge d’hiver et de blé d’hiver. En revanche pour les semis en période normale ou tardive, notamment pour le blé, il est possible de faire l’économie du traitement de semence insecticide en misant sur le faible risque d’attaque en année normale. Si le choix de l’économie est fait, il faudra cependant surveiller la culture de près pendant l’automne puis l’hiver surtout si celui est doux afin d’intervenir avec des insecticides foliaires.
Fractionner les apports d’azote jusqu’à début épiaison
Le fractionnement de la fertilisation azotée a fait ses preuves et d’ailleurs les enquêtes sur les pratiques montrent que la majorité des agriculteurs fractionnent l’engrais azoté en 3 ou 4 apports pour être en phase avec les besoins de la culture. Le niveau du dernier apport peut être précisé avec un outil de pilotage et peut parfois générer des économies. En revanche on constate souvent une certaine impatience pour l’appliquer alors que l’apport jusqu’à début épiaison, voire parfois au-delà, est encore possible, entrainant une meilleure utilisation de l’engrais avec un impact positif sur la teneur en protéines.
Maladies : des outils pour intervenir au bon moment
Le Baromètre des maladies du blé, en accès libre sur le site, permet de calculer le risque lié aux maladies fongiques en intégrant les paramètre climatiques à venir et les conditions de culture.
Basé sur des informations agronomiques et climatologiques, il calcule instantanément un niveau de risque sur 7 jours pour 5 maladies : piétin verse, septoriose, rouille jaune, rouille brune et fusariose des épis. Calculés grâce à des modèles agro-climatiques, les risques indiquent le développement probable de chaque maladie pour permettre de déclencher les traitements de façon optimale.
Ce type d’OAD est d’autant plus rentable que la pression de maladie est faible car il peut faire économiser des traitements initialement prévus.
ARVALIS vous proposera une série de fiches tout au long de la campagne pour aller plus en détails sur chacun de ces points.
Jean-Paul BORDES (ARVALIS - Institut du végétal)
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
benben0000 a écrit:Gros négoce belge en faillite avec fraude fiscale et la totale ...
qui ?
en mp si tu veux .
kermitt- Agrinaute hors compétition
- Age : 55
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
kermitt a écrit:benben0000 a écrit:Gros négoce belge en faillite avec fraude fiscale et la totale ...
qui ?
en mp si tu veux .
+1
le butté- Agrinaute hors compétition
- Age : 59
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Vu le commercial de mon négociant hier, on a parlé du contexte, ils s’attendent à faire le tiroir caisse et ça ne les réjouit pas du tout.
Déjà fait leurs premiers dossiers avec avances aux cultures en compte jusqu’à la récolte, ils essayent de faire ça avec l'appuie des banques mais visiblement elles ne se précipitent pas.
Sinon il me disait que certains ont renonncé aux colzas pour faire du tournesol a la place et ils feront traîner la facture de printemps juqu'aux moissons. Le printemps 2017 va être tendu...
Déjà fait leurs premiers dossiers avec avances aux cultures en compte jusqu’à la récolte, ils essayent de faire ça avec l'appuie des banques mais visiblement elles ne se précipitent pas.
Sinon il me disait que certains ont renonncé aux colzas pour faire du tournesol a la place et ils feront traîner la facture de printemps juqu'aux moissons. Le printemps 2017 va être tendu...
Fly49- Agrinaute hors compétition
- Age : 55
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Fly49 a écrit:Vu le commercial de mon négociant hier, on a parlé du contexte, ils s’attendent à faire le tiroir caisse et ça ne les réjouit pas du tout.
Déjà fait leurs premiers dossiers avec avances aux cultures en compte jusqu’à la récolte, ils essayent de faire ça avec l'appuie des banques mais visiblement elles ne se précipitent pas.
Sinon il me disait que certains ont renonncé aux colzas pour faire du tournesol a la place et ils feront traîner la facture de printemps juqu'aux moissons. Le printemps 2017 va être tendu...
Et imaginons un instant si la récolte 2017 est à peine moyenne financièrement, c'est à dire rdt normal et prix plus bas que 2016...
Hypothèse crédible aujourd'hui, puisque tout simplement, Matif propose des prix pour la prochaine récolte en tendance 10 à 20 € plus bas que l'année dernière à pareil époque pour la récolte de l'année suivante.
Tout peut évoluer d'ici la récolte 2017, certe, mais certains indicateurs sont devant nos yeux.
A méditer...
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
forbo17 a écrit:Fly49 a écrit:Vu le commercial de mon négociant hier, on a parlé du contexte, ils s’attendent à faire le tiroir caisse et ça ne les réjouit pas du tout.
Déjà fait leurs premiers dossiers avec avances aux cultures en compte jusqu’à la récolte, ils essayent de faire ça avec l'appuie des banques mais visiblement elles ne se précipitent pas.
Sinon il me disait que certains ont renonncé aux colzas pour faire du tournesol a la place et ils feront traîner la facture de printemps juqu'aux moissons. Le printemps 2017 va être tendu...
Et imaginons un instant si la récolte 2017 est à peine moyenne financièrement, c'est à dire rdt normal et prix plus bas que 2016...
Hypothèse crédible aujourd'hui, puisque tout simplement, Matif propose des prix pour la prochaine récolte en tendance 10 à 20 € plus bas que l'année dernière à pareil époque pour la récolte de l'année suivante.
Tout peut évoluer d'ici la récolte 2017, certe, mais certains indicateurs sont devant nos yeux.
A méditer...
et bien c'est simple .... c'est 20% des agris qui sont morts a l'automne 2017
bingo- Agrinaute hors compétition
- Age : 33
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Perso ,si j'étais à plus ou moins 5 ans de la retraite sans reprise familiale, je largue l'exploitation rapidement avant que la bulle "reprise agricole" n'explose ,et 5 ans c'est trop court pour se refaire une santé financière .
Agrimarne- Agrinaute hors compétition
- Age : 64
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Agrimarne a écrit:Perso ,si j'étais à plus ou moins 5 ans de la retraite sans reprise familiale, je largue l'exploitation rapidement avant que la bulle "reprise agricole" n'explose ,et 5 ans c'est trop court pour se refaire une santé financière .
Ici, je crains que ce ne soit déjà trop tard, bien qu'il n'y ait pas de "reprise" comme au Nord de la Loire.
Ici, ce sont les mises en vente de foncier qui ont particulièrement augmentés ces derniers mois.
Le volume d'affaires traitées par la Safer a considérablement augmenté ces derniers mois, probablement x2 ou x4. C'est une parution de nouvelle offre par jour désormais. Parfois pour 1 ha, parfois pour 100 ha.
100 ha mis en vente par la Safer, c'est inédit ici...
Mais qui va acheter tout ça à ces prix prohibitifs...

forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
le matif n'a jamais été un outil de prévision si 2017 il y a une récolte mondiale record il faut s' attendre au pire ou si elle est cata on peut revoir du plus de 200 en blé il est trop tôt pour le direbingo a écrit:forbo17 a écrit:Fly49 a écrit:Vu le commercial de mon négociant hier, on a parlé du contexte, ils s’attendent à faire le tiroir caisse et ça ne les réjouit pas du tout.
Déjà fait leurs premiers dossiers avec avances aux cultures en compte jusqu’à la récolte, ils essayent de faire ça avec l'appuie des banques mais visiblement elles ne se précipitent pas.
Sinon il me disait que certains ont renonncé aux colzas pour faire du tournesol a la place et ils feront traîner la facture de printemps juqu'aux moissons. Le printemps 2017 va être tendu...
Et imaginons un instant si la récolte 2017 est à peine moyenne financièrement, c'est à dire rdt normal et prix plus bas que 2016...
Hypothèse crédible aujourd'hui, puisque tout simplement, Matif propose des prix pour la prochaine récolte en tendance 10 à 20 € plus bas que l'année dernière à pareil époque pour la récolte de l'année suivante.
Tout peut évoluer d'ici la récolte 2017, certe, mais certains indicateurs sont devant nos yeux.
A méditer...
et bien c'est simple .... c'est 20% des agris qui sont morts a l'automne 2017
pascal a- Agrinaute d'argent
- Age : 51
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
le butté a écrit:kermitt a écrit:benben0000 a écrit:Gros négoce belge en faillite avec fraude fiscale et la totale ...
qui ?
en mp si tu veux .
+1
+2 MERCI
phidec- Agrinaute d'or
- Age : 62
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
les chinoisforbo17 a écrit:Agrimarne a écrit:Perso ,si j'étais à plus ou moins 5 ans de la retraite sans reprise familiale, je largue l'exploitation rapidement avant que la bulle "reprise agricole" n'explose ,et 5 ans c'est trop court pour se refaire une santé financière .
Ici, je crains que ce ne soit déjà trop tard, bien qu'il n'y ait pas de "reprise" comme au Nord de la Loire.
Ici, ce sont les mises en vente de foncier qui ont particulièrement augmentés ces derniers mois.
Le volume d'affaires traitées par la Safer a considérablement augmenté ces derniers mois, probablement x2 ou x4. C'est une parution de nouvelle offre par jour désormais. Parfois pour 1 ha, parfois pour 100 ha.
100 ha mis en vente par la Safer, c'est inédit ici...
Mais qui va acheter tout ça à ces prix prohibitifs...![]()
didi 58- Agrinaute d'or
- Age : 59
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Que les chinois achètent la campagne Française, vu l'éclatement cadastral de ses ventes, ça va être compliqué...
10 ha en 10 parcelles cadastrales, sur plusieurs communes, avec des échanges de cultures accumulés depuis plusieurs décennies (42 ans pour mon cas perso), parfois en superposition (échange de culture d'un 1er échange de culture 20 ans plus tôt...), c'est quand même la norme ici.
D'autre part, que la Safer vendent aux chinois, ce n'est pas gagné...
Ensuite, hors Safer, il s' est vendu, en pleine propriété, une exploitation de 900 ha, quasiment d'un seul tenant, voici 1 an, à 80 km au sud de chez moi.
C'est une exploitation autrement plus attractive pour un investisseur qui ne serait pas du métier, car tout est "carré" d'un point de vue cadastral et patrimonial.
Pourtant pas le moindre Chinois à l'horizon.
Actuellement, il y a 1 exploitation de 1100 ha quasi d'un seul tenant à reprendre dans les Landes. Bail amphyteotique de 99 ans à la commune. C'est le genre d'affaire potentiellement attractive pour un investisseur étranger non agriculteur. En tout cas bien plus que le merdier cadastral de notre campagne Française.
Donc on verra bien pour les chinois si ils approchent, mais pour l'instant ils sont plutôt ailleurs dans le monde que dans le bordel du village d'Asterix...
10 ha en 10 parcelles cadastrales, sur plusieurs communes, avec des échanges de cultures accumulés depuis plusieurs décennies (42 ans pour mon cas perso), parfois en superposition (échange de culture d'un 1er échange de culture 20 ans plus tôt...), c'est quand même la norme ici.
D'autre part, que la Safer vendent aux chinois, ce n'est pas gagné...
Ensuite, hors Safer, il s' est vendu, en pleine propriété, une exploitation de 900 ha, quasiment d'un seul tenant, voici 1 an, à 80 km au sud de chez moi.
C'est une exploitation autrement plus attractive pour un investisseur qui ne serait pas du métier, car tout est "carré" d'un point de vue cadastral et patrimonial.
Pourtant pas le moindre Chinois à l'horizon.
Actuellement, il y a 1 exploitation de 1100 ha quasi d'un seul tenant à reprendre dans les Landes. Bail amphyteotique de 99 ans à la commune. C'est le genre d'affaire potentiellement attractive pour un investisseur étranger non agriculteur. En tout cas bien plus que le merdier cadastral de notre campagne Française.
Donc on verra bien pour les chinois si ils approchent, mais pour l'instant ils sont plutôt ailleurs dans le monde que dans le bordel du village d'Asterix...
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Sauf a vouloir blanchir de l'argent je vois pas trop l’intérêt actuellement pour les chinois d'investir dans une ferme en France. Dans le contexte actuel payer le chef de culture et les chauffeurs avec ce prix de céréales

Fly49- Agrinaute hors compétition
- Age : 55
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Exactementpascal a a écrit:le matif n'a jamais été un outil de prévision si 2017 il y a une récolte mondiale record il faut s' attendre au pire ou si elle est cata on peut revoir du plus de 200 en blé il est trop tôt pour le direbingo a écrit:forbo17 a écrit:Fly49 a écrit:Vu le commercial de mon négociant hier, on a parlé du contexte, ils s’attendent à faire le tiroir caisse et ça ne les réjouit pas du tout.
Déjà fait leurs premiers dossiers avec avances aux cultures en compte jusqu’à la récolte, ils essayent de faire ça avec l'appuie des banques mais visiblement elles ne se précipitent pas.
Sinon il me disait que certains ont renonncé aux colzas pour faire du tournesol a la place et ils feront traîner la facture de printemps juqu'aux moissons. Le printemps 2017 va être tendu...
Et imaginons un instant si la récolte 2017 est à peine moyenne financièrement, c'est à dire rdt normal et prix plus bas que 2016...
Hypothèse crédible aujourd'hui, puisque tout simplement, Matif propose des prix pour la prochaine récolte en tendance 10 à 20 € plus bas que l'année dernière à pareil époque pour la récolte de l'année suivante.
Tout peut évoluer d'ici la récolte 2017, certe, mais certains indicateurs sont devant nos yeux.
A méditer...
et bien c'est simple .... c'est 20% des agris qui sont morts a l'automne 2017
Tout peut changer très vite
On l'a déjà vu donc...
tof- Agrinaute hors compétition
- Age : 53
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Surtout si c' est pour aller acheter des terres de merde comme les 1500 ha qu' ils ont acquis à l' entrée de la Brenne.Fly49 a écrit:Sauf a vouloir blanchir de l'argent je vois pas trop l’intérêt actuellement pour les chinois d'investir dans une ferme en France. Dans le contexte actuel payer le chef de culture et les chauffeurs avec ce prix de céréales![]()
Le Gaumais- Agrinaute hors compétition
- Age : 49
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
le butté a écrit:kermitt a écrit:benben0000 a écrit:Gros négoce belge en faillite avec fraude fiscale et la totale ...
qui ?
en mp si tu veux .
+1
c est un negoce de phyto exclusivement , non ?
Piet451- Agrinaute d'argent
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Le Matif pas un outil de prévision...
Certe ce n'est pas un outil de prévision en soit, c'est juste une expression du micro consensus, le jour de la cotation, de la valeur qu'aura la marchandise dans plusieurs mois.
Le concensus peut vite changer, oui, mais par définition il dépend beaucoup de l'analyse que font aujourd'hui les acteurs du marché de ce que pourraient être, très probablement au vu des infos du jour, les conditions (offre/demande) à la date futur.
C'est un peu comme la météo à 10 jours. Oui ça peut vite changer, mais le concensus de pronostiques se base quand même sur quelques choses...

Certe ce n'est pas un outil de prévision en soit, c'est juste une expression du micro consensus, le jour de la cotation, de la valeur qu'aura la marchandise dans plusieurs mois.
Le concensus peut vite changer, oui, mais par définition il dépend beaucoup de l'analyse que font aujourd'hui les acteurs du marché de ce que pourraient être, très probablement au vu des infos du jour, les conditions (offre/demande) à la date futur.
C'est un peu comme la météo à 10 jours. Oui ça peut vite changer, mais le concensus de pronostiques se base quand même sur quelques choses...
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Pour exemple, ça fait plus de 6 mois que Matif cotait le bth français à moins de 150 € net agri pour l'ete automne 16. La très mauvaise récolte française, chiffrée seulement courant de l'été, a remonté de 20 € le concensus. Pas plus, pas moins.
Regardez ce que propose le Matif concernant le prix du blé pour l'été-automne 17 : ça part plus mal que ce qui était proposé voici 1 an pour la recolte 16...
Mais ça peut vite changer, c'est vrai. Par exemple si d'autres catastrophes climatiques s' abattent sur l'Europe de l'Ouest pendant l'hiver et le printemps...
Regardez ce que propose le Matif concernant le prix du blé pour l'été-automne 17 : ça part plus mal que ce qui était proposé voici 1 an pour la recolte 16...
Mais ça peut vite changer, c'est vrai. Par exemple si d'autres catastrophes climatiques s' abattent sur l'Europe de l'Ouest pendant l'hiver et le printemps...

forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
C'est un outil de couverture de prix de vente, pas un outil de prévision. Personne n'a la boule de cristal pour connaître le prix dans 12-15mois, faut pas rêver, tout peu arriver.
Peckno- Agrinaute d'or
- Age : 29
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Peckno a écrit:C'est un outil de couverture de prix de vente, pas un outil de prévision. Personne n'a la boule de cristal pour connaître le prix dans 12-15mois, faut pas rêver, tout peu arriver.
Ce n'est pas le bon endroit pour parler de ça.
Je ne suis pas d'accord avec toi.
L'outil de couverture, c'est la fonction historique, et ou, politiquement correct.
Certe, cette fonction est toujours d'actualité, mais ce n'est pas la seule, et même peut être plus la fonction principale...
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Donc? C'est quoi la fonction principale? Outil de spéculation, sa reflète assez peu la réalité dans X mois. Sauf si comme cette année aucune "calamité agricole" sur l'ensemble du globe.
Peckno- Agrinaute d'or
- Age : 29
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Il n'y a peut être plus de fonction principale.
Si tu appréhendes ce qu'est le risque de prime (risque récemment apparu), Matif perd de sa superbe en ce qui concerne la puissance de l'outil pour couvrir un prix physique. Et il semblerait que ce soit bien pire à Chicago...
Si tu appréhendes ce qu'est l'effet levier d'un marché à terme, la spéculation devient une évidence, sous condition de s' interesser de très très près à l'orientation future du dit marché à terme, qui reste un marché à sommes nulle...
J'ai 2 bons copains d'école qui gèrent de grosses positions sur "le terme". L'un pour une très grosse coop française, l'autre pour un très gros negociant/spéculateur US. Dans les 2 cas ils s' arrachent les cheveux, et dans les 2 cas la fonction "couverture du risque" est insuffisante...
Mais dans tous les cas, ils passent leur temps à s' inquieter de la position "future".
Mais tout ça n'est pas très "politiquement correcte"
Si tu appréhendes ce qu'est le risque de prime (risque récemment apparu), Matif perd de sa superbe en ce qui concerne la puissance de l'outil pour couvrir un prix physique. Et il semblerait que ce soit bien pire à Chicago...
Si tu appréhendes ce qu'est l'effet levier d'un marché à terme, la spéculation devient une évidence, sous condition de s' interesser de très très près à l'orientation future du dit marché à terme, qui reste un marché à sommes nulle...
J'ai 2 bons copains d'école qui gèrent de grosses positions sur "le terme". L'un pour une très grosse coop française, l'autre pour un très gros negociant/spéculateur US. Dans les 2 cas ils s' arrachent les cheveux, et dans les 2 cas la fonction "couverture du risque" est insuffisante...
Mais dans tous les cas, ils passent leur temps à s' inquieter de la position "future".
Mais tout ça n'est pas très "politiquement correcte"
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
A quel moment chopper le bon créneau pour vendre son tas de blé personne n'a la réponse. Pour les spéculateurs qui eux ont juste un tas de papier qui va et vient ils jouent sur du très court terme .
Fly49- Agrinaute hors compétition
- Age : 55
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Fly49 a écrit:A quel moment chopper le bon créneau pour vendre son tas de blé personne n'a la réponse. Pour les spéculateurs qui eux ont juste un tas de papier qui va et vient ils jouent sur du très court terme .
Et bien mon pote spéculateur de métier ne joue pas que sur du très court terme. Il joue sur 8 jours comme sur 3-6 mois. Et je te rassures, c'est fréquent qu'il perde tout ses gains, vu l'effet levier du mécanisme.
Par contre, vu l'armada de "specialistes" et de données traitant de la question et provenant des 4 coins de la terre, ils ont quand même une opinion assez avancée sur la probabilité de voir dans 6 mois le blé Européen à 200 €, ou à 150 € ou à 100 €. A partir de là ils prennent une position en proposant un achat ou une vente qui a une grande probabilité de se réaliser, modulo les foutus allez et retour au coeur d'une même semaine...
En prenant une position, implicitement ils orientent le marché, mais apporte aussi de la liquidité...

On pourra aussi s' interroger de l'impact des marchands d'options...

Ainsi que de l'interaction avec les autres marchés du monde

Donc l'outil de couverture du risque prix dans tout ça ? Oui, un peu, mais pas que, loin s' en faut...
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 38
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
ça m'aurais pas deplu de vendre de la merde a ce prixLe Gaumais a écrit:Surtout si c' est pour aller acheter des terres de merde comme les 1500 ha qu' ils ont acquis à l' entrée de la Brenne.Fly49 a écrit:Sauf a vouloir blanchir de l'argent je vois pas trop l’intérêt actuellement pour les chinois d'investir dans une ferme en France. Dans le contexte actuel payer le chef de culture et les chauffeurs avec ce prix de céréales![]()

didi 58- Agrinaute d'or
- Age : 59
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
Fly49 a écrit:Sauf a vouloir blanchir de l'argent je vois pas trop l’intérêt actuellement pour les chinois d'investir dans une ferme en France. Dans le contexte actuel payer le chef de culture et les chauffeurs avec ce prix de céréales![]()
L'interet qu'ont les russes, les chinois, a acheter des biens immobilier en Occident et en France en particulier viens du fait que dans ces pays , la propriété est inalienable , chose moins garantie dans leur patrie !
Il peut tout arriver en Chine ou en Russie ... dailleurs , c'est déjà arrivé (communisme)

Investir en France, c'est mettre à l'abri des remous politique de son pays un patrimoine qui prend le risque d'etre un jour confisqué s'il reste dans sons propre pays.... peut importe le prix en definitive!
yaya- Agrinaute d'or
- Age : 57
Re: Mauvaise année,va falloir la passer celle-là
La mauvaise année ne va pas etre digerée de la meme manière selon les zones... je le voit bien actuellement .
Dans les zones à faible potentiel , une bonne année est une année avec des bons prix... pas avec de bons rendements...parce que c'est juste pas possible dans ces zones !
Donc ces exploitation n'ont pas deux chances de sauver leur année ( prix ou rendement) mais qu'une seule: les prix
La dernière bonne année pour ces exploitations date de 2012.... ca commence a dater ....
Donc plus de sous dans la lessiveuse ....
la chute des prix 2013.14.15 puis 16 n'a pas pu être compensée par la hausse des rendements constatées dans les zones plus productives.
Le plafond de verre des rendements n'est pas le même pour tous , celui des prix si !
Dans les zones à faible potentiel , une bonne année est une année avec des bons prix... pas avec de bons rendements...parce que c'est juste pas possible dans ces zones !
Donc ces exploitation n'ont pas deux chances de sauver leur année ( prix ou rendement) mais qu'une seule: les prix
La dernière bonne année pour ces exploitations date de 2012.... ca commence a dater ....
Donc plus de sous dans la lessiveuse ....
la chute des prix 2013.14.15 puis 16 n'a pas pu être compensée par la hausse des rendements constatées dans les zones plus productives.
Le plafond de verre des rendements n'est pas le même pour tous , celui des prix si !
yaya- Agrinaute d'or
- Age : 57
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